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Noël, la grande surprise de Dieu… et une année nouvelle qui s’ouvre

- Editoriaux

Noël n’est pas une histoire figée dans le passé, mais la grande surprise de Dieu qui continue de se révéler aujourd’hui, dans la fragilité, la simplicité et la joie partagée.
Edito (Vivre ensemble 29)

Noël, la grande surprise de Dieu… et une année nouvelle qui s’ouvre

À l’approche de la fin d’année et alors que débute bientôt le temps de l’Avent, nous croyons souvent connaître par cœur l’histoire de Noël : une étable, un enfant, une étoile, des bergers… Pourtant, chaque année, si nous prenons la peine de relire les récits bibliques, nous découvrons à nouveau combien Noël demeure l’une des plus grandes surprises de Dieu.
Surprise, parce que Dieu ne vient pas comme on l’aurait imaginé
Il choisit la fragilité plutôt que la puissance, la discrétion plutôt que l’éclat. Là où nous attendrions un roi installé dans un palais, Dieu nous surprend en se donnant dans la vulnérabilité d’un nouveau-né, couché dans une mangeoire. Un Dieu qui ne domine pas, mais qui rejoint nos humanités parfois fatiguées.
Surprise, aussi, parce que Dieu se révèle d’abord aux plus simples
Ce ne sont ni les puissants, ni les religieux de Jérusalem, mais des bergers, veilleurs de nuit, qui reçoivent les premiers la nouvelle : « Aujourd’hui, un Sauveur vous est né ». Noël nous rappelle ainsi qu’aucune place n’est trop petite pour accueillir Dieu.
Surprise, enfin, parce que Noël n’est jamais seulement le souvenir d’un événement passé.
Dieu continue de nous visiter aujourd’hui, à travers des gestes de bonté, des paroles reçues, une paix qui revient, parfois simplement un sourire partagé. L’Avent nous invite ainsi à rester attentifs, disponibles, ouverts à ce Dieu qui se laisse rencontrer là où nous ne l’attendions plus.
Dans notre paroisse aussi, ce temps sera riche de petites et grandes surprises : des rencontres bibliques, les préparatifs des célébrations, la joie des enfants de l’École biblique, les jeunes du KT qui avancent dans leur cheminement, les familles qui se préparent au baptême, et toutes ces mains discrètes qui rendent l’Église vivante. Avec le prophète Ésaïe, nous voulons entendre à nouveau la promesse :« Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière… Car un enfant nous est né, un fils nous a été donné. » (Ésaïe 9.1,5)
Que ces semaines de novembre et décembre soient pour chacun un temps d’attente confiante et de joie simple. Et que la surprise de Dieu continue d’illuminer nos vies, nos maisons, et notre communauté.
Brice Kameni, Conseiller presbytéral

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